dimanche 4 décembre 2011

Les peptides et le stress

Bonjour,
Nous sommes en 1ere S au lycée Descartes 
à Antony et pour notre T.P.E. (travaux personnels
encadres) sur le rôle de l'endorphine dans le combat 
du stress nous avons découvert que l'endorphine était 
un peptide.
Nous aimerions donc avoir plus d'explications sur les 
peptides et sur leurs rapports avec le combat du stress.
Merci de nous répondre dans les plus brefs délais.
cordialement.

 Étienne .Q
 Anouck . B
 Lara .O

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                          +

Bonjour Étienne, Anouck et Lara,

Effectivement les peptides et tout particulièrement
ceux concentrés dans certaines formules actives et 
compléments nutritionnels, ont des propriétés
apaisantes, capables de réguler efficacement le stress. 
Faisant partie des neurotransmetteurs "calmants"
comme l'endorphine ou la cérotonine, certains
peptides ont cependant des propriétés plus ou moins
stimulantes. Si les peptides à base de protéines de lait
sont exclusivement calmants, ce ne sera pas forcément
le cas de tous les peptides de poisson par exemple. 

Les différentes sortes de péptides

Il existe différents peptides sous forme de
compléments alimentaires permettant une
concentration suffisante pour stimuler la
sécrétion d'hydrolysat protéique. 
On retiendra particulièrement deux formes
de peptides biodisponibles : 
  •  Les peptides de protéines de lait
A base d'hydrolysat de protéines de lait active / Peptide Bio 200
  • Les peptides de poissons
A base d'Hydrolysat protéique de chair de poisson / Peptidea

Les Peptides de protéines de lait

Un nouveau né par exemple possède jusqu'à
l'âge de 3ans, un système digestif lui permettant
de libérer naturellement une molécules après avoir
tété le sein.
Cette molécule provenant de la protéine de lait 
c'est le peptide. Peptides que nous ne sommes plus en 
mesure de secréter naturellement après cet âge.

C'est la raison pour laquelle, des chercheurs ont
décidé d'isoler l'hydrolysat de protéines de lait,
afin de permettre des études scientifiques et cliniques
sur l'évolution du stress chez des personnes ayant
consommé cette molécule issue de protéines de lait. 
Ces recherches ont notamment été menées au
laboratoire des bio-sciences du CNRS, à l'hôpital
Necker de Paris ainsi qu'à l'université de Nancy. 
Les résultats ont prouvé que ces fameux peptides
de lait ont une action sur :
  • la pression artérielle, 
  • la fréquence cardiaque, 
  • la résistance au stress 
  • les taux hormonaux de cortisol et ACTH. 


Les Peptides protéiques de Poissons

Les peptides de poissons quant à eux bénéficient
souvent de nombreux autres acides aminés que les 
peptides de protéines de lait, et en plus d'une action 
contre le stress,  procurent également  des effets 
bénéfiques sur : 
  • la mémoire
  • la concentration
  • la qualité du sommeil


Les mécanismes du stress et les peptides

A présent, afin de bien comprendre comment et où 
ces peptides agissent dans l'organisme, observons les 
mécanismes déclenchés par le stress: 

  •  La glande surrénale libère plus ou moins progressivement de l’adrénaline et d’autres catécholamines lui permettant de réagir plus efficacement, en fournissant le plus rapidement possible au cerveau et aux muscles les réserves d'énergie disponibles. 

    • Si le stress est soutenu plusieurs minutes, l’hypothalamus sécrète alors une hormone,la CRF (corticotrophin releasing factor), qui stimule l’hypophyse. 

    • Celle-ci libère dans le sang l’ACTH indispensable à la sécrétion des corticostéroïdes (cortisone, cortisol…) par la corticosurrénale.  
    • Le cortical, surnommé hormone du stress, est principalement connue pour avoirune action hyperglycémiante. A doses élevées, il stimule le catabolisme protéique (la formation d'acides aminés). 
    • Lorsque le stress se prolonge davantage, des quantités importantes de cortisol sont sécrétées et peuvent entraîner certaines lésions du système limbique étant lui même impliqué dans le facteurhormonal des émotions. Ces lésions se traduiront souvent par une baisse des défenses immunitaires pouvant être accompagnée de dépression et d'apathie.

    Les peptides consommés à ce stade permettront donc
    de réguler significativement l'ACTH  et la sécrétion
    de corticostéroïdes dans le sang. Certains peptides
    modifient également de le taux d'acides
    gamma-aminobutyriques présents dans le cerveau. 


    Les peptides naturels

    A l'inverse des benzodizépines, composition
    chimique synthétisant les peptides et prétendant
    "éliminer" le stress, les peptides naturels n'ont
    pas d'effets secondaires et sont parfaitement
    acceptés par l'organisme. Par ailleurs, la réduction
    du stress entrainée par des peptides à base de chair
    de poisson par exemple, n'entraîne pas d'effet sédatif 
    comme c'est le cas des compositions chimiques.
    Permettant en plus d'un calme certain, de conserver
    ses facultés d'éveil et d'adaptation. 

    Certaines compositions comme le Peptidea
    disposent d'une concentration exceptionnelle
    de peptides de poissons des grands fonds. 
    Les premiers bienfaits apparaissant dès la
    première semaine d'utilisation, ce produit est
    le parfait complément pour les périodes
    d'examens, 

    Bonne chance pour votre oral,  
    et suivez ce lien pour trouver des peptides
    de poisson ! 

    Nicolas Send 

    lundi 14 novembre 2011

    Le Sida et les CD4


    Est-ce que la plante Echinacée peut augmenter la CD4 chez une personne atteinte du VIH ?

    Kedesch G.

    *     *
    *

    Kedesch, bonjour,

    Inutile, je pense (mais je dois le faire), de vous rappeler que le SIDA ne se soigne pas qu’avec une seule plante.

    Cette précaution prise, passons aux choses sérieuses : les moyens naturels de remonter les CD4.

    Les CD4 sont en effet d’autant plus sensibles aux remèdes naturels que l’immunité souffre, en général, d’une consommation régulière de médicaments toxiques. Vous avez donc tout à fait raison de vous tourner vers les phytothérapiques et autres compléments nutritionnels pour remonter vos CD4.

    N’oubliez pas, pour autant, qu’une alimentation énergétique reste une base pour la santé du système immunitaire. Fruits et légumes crus et bio, avec beaucoup de graines germées (et notamment de luzerne), ainsi que de la spiruline en abondance, concourent à lutter contre les déficiences immunologiques.

    Mais, plus particulièrement, tout ce qui peut contribuer à combattre le stress (yoga, relaxation, méditation, tai chi et exercices respiratoires) est extrêmement favorable à la remontée des CD4. Cela agira, en tout cas, dans une très heureuse synergie avec les phytothérapiques.

    Alors, ces phytothérapiques, quels sont-ils ?

    Vous m’avez plus spécifiquement interrogé au sujet de l’échinacée (Echinacea purpurea) que tout le monde utilise, depuis des années, en tant qu’immunostimulant, notamment pour prévenir la grippe.

    A ce sujet, il faut peut-être préciser qu’une certaine controverse existe à l’endroit de ce phytothérapique depuis qu’une étude en double aveugle a été menée sur des enfants grippés et avait démontré l’inefficacité préventive de l’échinacée dans ce domaine précis.

    Mais, d’une part, les durées du traitement préventif étaient trois fois plus courtes que celles habituellement préconisées, et le test ne concernait évidemment que la grippe, et encore… qu’un seul type de grippe.

    En revanche, pour ce qui concerne le problème spécifique de l’augmentation des CD4, les résultats des recherches sont plutôt positifs, bien que non dénués de quelques légers bémols.

    Tout d’abord, il faut savoir que la plupart de ces recherches ont été conduites sur des animaux. Jusque là, nous sommes dans le positif. Mais une seule, en fait, a finalement eu recours à des cobayes humains. Celle-ci s’est attachée à étudier dans un même temps trois plantes : Echinacea purpurea, Astragalus membranaceus et Glycyrrhiza glabra, toutes trois traditionnellement reconnues pour leurs vertus immunostimulantes.

    Plus précisément, cette étude en double aveugle tentait d’établir :

    1/ jusque dans quelle mesure chacune de ces plantes activait les CD4, les CD8, les cellules NK et les lymphocytes B,

    2/ si elles stimulaient leur prolifération, autrement dit en augmentaient le nombre.

    La posologie journalière, répartie en deux prises d’extraits de plantes, était équivalente à :
    o       0,93 g de plante sèche pour l’Echinacea purpurea,
    o       1,23 g pour l’Astragalus membranaceus
    o       et 0,87 g pour la Glycyrrhiza glabra.


    Ø    Les résultats sur l’activation furent les suivants :

    o       Les premiers effets ont été observés 24 heures après le début de l’expérience.

    o       L’activation la plus puissante a été celle provoquée par l’Astragalus membranaceus, puis celle de l’Echinacea purpurea, et enfin celle de la Glycyrrhiza glabra.

    o       Au bout d’une semaine, les effets activateurs des trois phytothérapiques ont diminué, mais n’ont pas disparu sauf pour la Glycyrrhiza glabra.

    o       L’Astragalus membranaceus et l’Echinacea purpurea ont surtout activé les CD8, et un peu moins les CD4 ; alors que la Glycyrrhiza glabra activait CD4 et CD8 de manière égale… mais seulement durant une semaine.

    o       Les trois plantes prises ensemble ont indéniablement démontré leur synergie. Les effets furent donc plus puissants qu’avec les plantes prises séparément, mais toujours en activant plus les CD8 que les CD4.


    Ø    Quant aux résultats sur la prolifération :

    o       L’Echinacea purpurea a augmenté le nombre total de cellules CD4, CD8 et NK.

    o       L’Astragalus membranaceus a augmenté très légèrement les CD4 et les cellules B, et diminué les CD8 et NK.

    o       La Glycyrrhiza glabra a augmenté CD4, CD8, cellules B et NK.

    o       La combinaison des trois plantes a augmenté les CD4, CD8 et NK.

    Bien sûr, il faut relativiser ces résultats en fonction de l’âge et surtout de l’ancienneté de la détérioration du système immunitaire.

    Cela étant, beaucoup d’autres compléments nutritionnels ont montré leur capacité à augmenter le taux de CD4.

    C’est le cas, par exemple, de l’association de :
    o       vitamine C (2g/j) de préférence sous forme d’Ester C,
    o       vitamine E complète (500mg/j)
    o       et granions de sélénium.

    La N-acétylcysteine (NAC), à raison de 600mg/j (ou jusqu’à 3g/j en deux prises), qui compte également parmi les boosters de CD4.

    Par ailleurs, certains anti-inflammatoires naturels, comme la curcumine, la Quercétine et le 5-HTP, ou certains grands anti-oxydants comme l’acide alpha-lipoïque donnent encore d’excellents résultats sur les CD4.

    Enfin, s’il y a insomnie, il semblerait que ce soit la mélatonine qui convienne le mieux ; encore que le 5-HTP puisse rendre le même service.

    Jean-Baptiste Loin

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    la news-letter de J.B Loin

    dimanche 23 octobre 2011

    Cynara Cardunculus

    Cynara Cardunculus

    MARTIN . M

    Bonjour, ou trouver du Cyrana Cardunculus ?

    Je demeure à Montréal, Canada, Québec

    Merci

    + +
    +


    Bonjour Martin,

    La Cyrana Cardunculus ou graine de cardon est un produit
    particulièrement efficace grâce à sa teneur en Silymarine.
    Vous en trouverez une forme concentrée très sérieuse en

    Vous trouverez de l'huile de Cyrana Cardunculus conditionnée
    sous forme de complément alimentaire en suivant ce lien.
    C'est un laboratoire dont nous connaissons la qualité des produits.

    Vous trouverez une description détaillée des vertus thérapeutiques
    du Cyrana Cardunculus sur notre encyclopédie des compléments alimentaires.

    A très bientôt,

    L'équie de Réponses Bio

    dimanche 9 octobre 2011

    Presbytie - Bien voir pour mieux vivre


    Bonjour,

    Mon ophtalmologue m’a diagnostiqué une presbytie débutante. Celui-ci m’informe qu’il faut être fataliste et accepter son sort sans pouvoir réagir. Ma question est donc la suivante : doit-on rester dans l’expectative ou peut-on à l’aide de compléments alimentaires (ou autres) ralentir ce processus, certes inévitable.

    Merci pour votre réponse.

    D. Le-Quang

                                 *      *
                                     *


    Le-Quang, bonjour, 

    Comme vous le dites, le « processus est inévitable », mais contrairement à ce que prétend votre ophtalmologue, on peut réagir pour le ralentir, et cela par des moyens naturels. 

    Tout d’abord, il est important de repérer les comportements qui accélèrent ledit processus et, dans la mesure du possible, de les éviter ou d’y mettre un frein. 

    Au plan nutritionnel, une alimentation carencée en vitamines mais chargée en toxiques et autres polluants contribue certainement à l’aggravation des problèmes de vision en général et de la presbytie en particulier. Une diététique riche en fruits et légumes crus et bio, accompagnée d’une complémentation, pourra donc vous aider. Un complexe vitaminique fera l’affaire, mais vous gagnerez sans doute en efficacité en insistant sur les vitamines spécifiques à la vision, c'est-à-dire les AC et E

    Nota bene : Il va sans dire que le tabac compte parmi les polluants les plus néfastes aux yeux. Espérer échapper à la presbytie en consommant deux ou trois paquets de cigarettes par jour ou en passant le plus clair de son temps dans des atmosphères enfumées relève donc du pur fantasme ! 

    Autres comportements à réduire le plus possible : l’usage immodéré des écrans d’ordinateur et de télévision, mais aussi trop de soleil l’été ou trop de lumière artificielle l’hiver, et enfin la conduite de nuit. 

    Passons à présent aux bons comportements ou, devrais-je dire, aux méthodes de rééducation visuelle génériquement connues sous le nom de « Yoga des yeux ». 

    La méthode Bates, et toutes celles qui s’en inspirent, consistent en un ensemble d’exercices de gymnastique oculaire visant à relaxer l’œil, à le stimuler et à mieux l’irriguer, auxquels s’ajoutent certaines stratégies psychologiques, elles aussi cruciales lorsqu’on veut mieux voir. 

    Bien sûr, comme tout Yoga, ces exercices nécessitent du temps et une régularité quotidienne pour porter leurs fruits mais, surtout si vos problèmes de vue s’accompagnent de fatigue oculaire ou, a fortiori, de migraines, ils vous apporteront beaucoup. 

    Bien sûr aussi, ce sont là des méthodes relativement complexes qui nécessitent, au moins, la lecture préalable d’un ouvrage spécialisé avant d’être mises en application. Il en existe actuellement suffisamment pour répondre à une demande d’information fiable dans ce domaine. Je vous en recommande trois parmi les plus intéressants :

    J’ai moi-même écrit un livre sur le sujet il y a une vingtaine d’années, mais j’ai bien peur qu’il soit aujourd’hui épuisé. Peut-être en ferais-je une réédition sous forme d’ebook. En attendant, il doit encore en exister quelques exemplaires d’occasion chez Price Minister :

    Voici toujours, à titre d’exemple, un très bon exercice à faire pour prévenir la presbytie prématurée : durant une dizaine de minutes quotidienne, suivez du regard les interlignes blanches entre chaque ligne de texte d’un livre. Vous pouvez également, avant et après cet exercice ou chaque fois que vous lisez, cligner des yeux pendant une minute. Vous diminuerez ainsi toute irritation éventuelle et stimulerez vos glandes lacrymales.  

    Terminons à présent en passant en revue les divers compléments alimentaires et nutritionnels habituellement conseillés, sinon pour éviter spécifiquement la presbytie, tout au moins pour conserver globalement la meilleure vision possible pendant le plus longtemps possible. Leur effet le plus immédiat est sans aucun doute de retarder la fatigue oculaire éprouvée devant les écrans ou à la lecture. Mais ils aident aussi à mieux s’adapter à la pénombre nocturne ou à la forte lumière diurne. Enfin, ils ralentissent le vieillissement de l’œil en chassant les toxines et toxiques qui le détruisent, et en évitant la dégradation du collagène. 

    Le premier est sans conteste la myrtille. Vous la trouverez, en saison, sous forme de baie, donc d’aliment, mais le reste de l’année sous forme de jus ou d’extrait. Riche en flavonoïdes, elle nourrit l’œil, notamment en oxygène, rend les capillaires plus résistants et facilite la vision nocturne.  

    La vigne rouge, phytothérapique bien connu pour favoriser la circulation, protège également contre l’éblouissement. 

    La taurine est l’acide aminé de l’œil ou, tout au moins, du nerf optique et de la rétine. C’est dire son importance !

    La L-carnosine est, quant à elle, l’antioxydant numéro un de l’oeil.

    Le Zinc , sous forme d’oligoélément, aide à éliminer les toxines de l’œil.

    Cela dit, le mieux est d’avoir recours aux complexes spécialement étudiés pour répondre à l’ensemble des troubles de la vision dus à l’âge. 

    Deux d’entre eux me semblent particulièrement bien conçus à cet effet : 

    Ophtaplex : qui retarde la presbytie et le vieillissement de l’oeil, le stabilise, favorise une meilleure acuité et prévient la cataracte et la dégénérescence maculaire.

    OptiVision : qui nourrit l’œil en antioxydants, renforce la vision, lutte contre les dégénérescences liées au vieillissement et la fatigue. 

    Jean-Baptiste Loin

    mercredi 7 septembre 2011

    Textile industriel : Attention danger !


    Bonjour,

    Est-il possible d’obtenir une liste exhaustive des produits toxiques utilisés dans le textile ainsi que leurs effets sur la santé et l’environnement ?

    Par ailleurs, je souhaiterais savoir au bout de combien de lavages ces substances disparaissent des vêtements et si, enfin, les lessives non bio, soit disant plus respectueuses pour l’environnement, sont réellement non toxiques pour la planète et notre organisme.

    Merci pour votre réponse.

    D. Le-Quang

                                                       *     *
                                                           *                  

    Le-Quang, bonjour, 

    Comme je l’avais déjà rappelé dans une note précédente à propos des sucres de synthèse contenus dans le Coca Cola, ce blog est idéalement dédié aux produits bio et aux médecines douces, et non aux produits chimiques et à la médecine allopathique. 

    Il arrive peut-être que je dénonce brièvement certains toxiques dans un article ou une newsletter, dans le but évident d’inciter nos lecteurs à se convertir à la bio. Mais à partir de là, je m’attendrais à ce que leurs questions portent sur les solutions bio existantes plutôt que sur une investigation poussée des toxiques contenus dans le non-bio. 

    Ne serait-ce que sur un plan pratique, il me semble beaucoup plus facile d’acheter tout simplement des textiles bio, que de chercher pendant des lunes un vêtement non-bio ne contenant pas trop de poisons, puis de le soumettre au lavage pour l’expurger d’une partie de ses miasmes. 

    Je m’efforcerai, malgré tout, de vous répondre mais, d’une part, sans vous assurer de la moindre expertise en la matière, et d’autre part en renonçant à produire la liste exhaustive que vous me demandez… ne serait-ce que parce que j’ai la forte impression que, même si elle existait, elle serait excessivement longue. Et, de toute manière, incomplète car, ne rêvons pas, elle s’allonge naturellement tous les jours ! 

    Maintenant, pour vous aider à mesurer l’optimisme de votre question, sachez que, dans le seul domaine des colorants, on en a recensé au moins 2000 ! Sur ce nombre, seuls 16% ont été analysés en toxicologie. Et sur ces 16%, près de la moitié se sont révélées très toxiques, et 38% moyennement toxiques. Au-delà, on ne peut que supposer que les 84% non analysés présentent les mêmes proportions de colorants toxiques, mais… on ne sait pas lesquels !

    Alors, imaginer qu’il existerait une liste exhaustive des toxiques contenus dans les textiles, accompagnée de leurs effets précis sur la santé et l’environnement… oui, peut-être, mais assurément dans un univers parallèle ! Hélas !

    Tenons-nous en donc raisonnablement, si vous le voulez bien, aux toxiques reconnus et les plus fréquemment rencontrés. 

    Nous avons déjà parlé, dans notre newsletter, du nonylphénol. Inutile d’y revenir, sinon pour préciser quelles sont les marques concernées par cette pollution particulièrement scandaleuse : Adidas, Uniglo, Calvin Klein, Li Ning, H&M, Abercombrie & Fitch, Lacoste, Conserve, Ralph Lauren. 

    Mis à part, donc, ce nonylphénol qui fait actuellement couler beaucoup d’encre, le dichlorométhane est une autre substance nocive qui fait parler d’elle à l’occasion. Il s’agit d’un solvant extrêmement irritant, souvent présent dans les jeans fabriqués en Asie. 

    Le diméthylfumarate, lui, est un antifongique cancérigène interdit en Europe mais habituellement présent dans les textiles et cuirs importés de l’étranger. 

    Le cuir – puisqu’on en parle – contient une quantité formidable de toxiques : chrome hexavalent (cancérigène et allergène), substances organiques chlorées, métaux lourds, oxyde d’éthylène, cyanure, etc. 

    Mais revenons aux textiles proprement dits. Habituellement, on y dénonce surtout la présence : 
    De pentachlorophénol : toxique par contact et par inhalation. 
    De benzidine : un colorant cancérigène.
    De plomb : contenu dans les teintures.
    De phtalates : perturbateurs endocriniens et cancérigènes. 

    Voila, en tout cas, pour la partie émergée de l’iceberg. Concernant la partie immergée, je réitère mon conseil : fuyez cet iceberg et rendez-vous au plus vite sur la terre ferme de la bio ! 

    Il y a quand même une bonne nouvelle : pratiquement toutes ces substances toxiques (sauf, bien sûr, les colorants) disparaissent au premier lavage en machine. Il suffit donc de ne jamais laisser les vêtements neufs au contact de la peau pour échapper à cette pollution spécifique.

    Restent les vêtements nettoyés à sec, qui se chargent évidemment d’encore plus de substances toxiques, et les vêtements colorés dans certaines couleurs, comme le noir par exemple, qui, eux aussi, sont réellement très chargés ! 

    Enfin, quant à savoir si les lessives non bio sont respectueuses de l’environnement, le problème est mal posé car toutes les lessives sont mauvaises pour l’environnement, même les « bio » ! Cela dit, les bio sont naturellement beaucoup moins néfastes que ce que vous appelez « les non-bio soit disant respectueuses », elles-mêmes l’étant un peu moins que les non-bio classiques. 

    A propos de lessive, et d’ailleurs de bien d’autres produits, il existe un terme qui résume le problème de manière cyniquement réaliste : le « green washing », une technique de marketing visant à construire, par la pub et la com, une image écolo autour d’un produit. Il va sans dire que si l’efficacité de la stratégie a été plus d’une fois démontrée, on n’a, en revanche, jamais pu prouver que le produit, lui-même, s’en trouvait amélioré. 

    Pour en revenir aux lessives, les seules qui soient respectueuses de l’environnement ne sont pas des lessives. 

    Ce sont, par exemple, ces machines à laver fonctionnant aux ultra-sons, et totalement sans lessive, inventées en 86 par un étudiant Russe puis commercialisées au Japon mais tenues à distance respectueuse de nos rives occidentales par les lobbies des détergents ; comportement d’autant plus criminel que ces machines n’utilisent également que très peu d’eau et d’électricité, une lessive ne durant que 2 minutes. 

    Autre exemple, bien que moins moderne : l’argile. Méthode quasiment préhistorique, certes, mais finalement assez efficace, tout au moins tant qu’on ne tient pas à laver plus blanc que blanc. 

    Il existe aussi, en Inde, ce que l’on appelle des « noix de lavage » qui sont d’authentiques noix, fruits du Sapindus mukurossis, contenant de la saponine. Il n’est évidemment pas très aisé de s’en procurer chez nous, mais en cherchant bien… 

    Jean-Baptiste Loin


    La news-letter de J.B Loin paru le 04/09/11 intitulée "Etre éthique et bio c'est une question de santé." est consultable en ligne en suivant ce lien

    vendredi 29 juillet 2011

    Le soja est-il dangereux pour les femmes allaitantes ?


     Bonjour,

    Je viens de lire le guide de « manger-bouger » sur l'alimentation pendant la grossesse et l'allaitement. Il y est dit que le soja peut être mauvais pour le bébé si la maman en consomme pendant l'allaitement. Comme je suis allergique aux produits laitiers, j'ai toujours fait une grosse consommation de tofu, lait de soja, tamari, miso... J'allaite mon fils depuis 6 mois, est-ce que j'ai des raisons de m'inquiéter ?

    Ségolène-Chantal de P.
                                   *     *
                                      *

    Ségolène-Chantal, bonjour,

    Commencez par vous dire que cela fait des siècles et des siècles que des centaines de millions, voire des milliards, de mamans asiatiques allaitent tout en consommant des produits dérivés du soja.

    Il est vrai que le soja germé et les préparations à base de soja fermenté (tofu, miso, etc.), qui constituent la majeure partie de l’apport protidique dans l’alimentation des Asiatiques, n’ont plus tout à fait la même composition chimique que le soja non fermenté, le plus souvent consommé en Occident. Mais il n’empêche que les phyto-œstrogènes - principaux accusés dans cette affaire d’allaitement - sont encore bel et bien présents dans le soja fermenté des Asiatiques.

    Quel serait donc le problème ?

    Tout a commencé en 2005, lorsque l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), par mesure de précaution, a déconseillé la consommation de produits à base de soja aux enfants de moins de trois ans.

    On sait que, dans notre pays, le principe de précaution est élevé au rang de religion dès qu’il s’agit de produits naturels, qu’ils soient médicinaux ou alimentaires, pendant que les produits chimiques les plus nocifs jouissent pour leur part d’une promotion et d’une diffusion sans égales, et sont même remboursés par la sécurité sociale.

    Détail qui fait froid dans le dos : dans les autres pays, où aucune étude scientifique n’a jamais trouvé le moindre élément prouvant la dangerosité de la fameuse légumineuse asiatique, personne n’a pensé à mettre les familles en garde contre les produits infantiles à base de soja.

    Mais admettons un instant que tous ces étrangers soient définitivement inconscients et que nos agences françaises de sécurité alimentaire ou médicale aient raison. Alors, que reprochent-elles exactement au soja ?

    Eh bien, je vais sans doute vous étonner mais elles ne lui reprochent rien d’autre que ses vrais défauts, à savoir, essentiellement, d’être un allergène et d’avoir une teneur élevée en phyto-œstrogènes.

    A présent, vous allez voir comme il est facile de faire peur aux gens sans pour autant leur mentir. Si je vous assénais par exemple que la tomate et la pomme de terre contiennent un alcaloïde tout à fait toxique (ce qui est absolument exact), que ressentiriez-vous à votre prochaine « tomate-mozzarella » ou à votre prochain plat de patates ? Et si j’ajoutais que la tomate est aussi un allergène ?

    Peut-être cela vous refroidirait-il. Peut-être pas ; et dans ce cas vous auriez raison parce que la tomate et la pomme de terre sont loin de n’avoir que des défauts. Mais surtout parce que n’importe quel aliment contient, de toute façon, une quantité plus ou moins importante de toxiques. Quant aux allergènes, ils sont légion. Sans compter que nous sommes toujours susceptibles de développer une allergie à un aliment non répertorié parmi les allergènes.

    Cela étant, il n’en demeure pas moins que le soja compte bel et bien parmi les principaux allergènes, tout comme le lait de vache, les œufs, les poissons, les crustacés, les fruits à coque, le gluten, les fraises, le porc, le miel, etc., etc.

    D’un certain point de vue, il n’est donc peut-être pas très prudent de donner du lait de soja à un enfant allergique au lait de vache, puisque 15 à 60% des enfants allergiques à l’un le sont aussi à l’autre.

    D’un autre point de vue, il faut bien comprendre que le nombre des produits allergènes augmente de jour en jour, au fur et à mesure que nos organismes sont de plus en plus affaiblis par une mauvaise alimentation et une pollution multiforme. Inversement, une hygiène de vie et une alimentation saine entraînent généralement une diminution drastique du nombre des aliments naturels qui nous font du mal. Si bien que les naturopathes et les macrobiotes s’accordent depuis longtemps à dire qu’il vaut mieux renforcer nos organismes jusqu’à ne plus être allergique, plutôt que d’éviter craintivement tous ces allergènes dont la liste s’allonge un peu plus chaque année.

    Voilà pour replacer le problème dans son contexte. Maintenant voyons quel impact aurait une alimentation comprenant du soja, chez une maman allaitante, sur la santé de son bébé.

    Depuis 2005, la rumeur est en effet passée un peu vite de la menace qu’était censée représenter la consommation directe de soja par les jeunes enfants, à celle pesant sur la santé du nouveau-né allaité par une maman mangeant du soja. Or, ce n’est tout de même pas pareil !

    Dans ce dernier cas, évidemment, seuls les phyto-œstrogènes se retrouvent sur le banc des accusés. Et là, les rumeurs se font d’autant plus paranoïaques que l’on touche à présent au système hormonal ! Les œstrogènes-like du soja tarissent le lait, entend-on dire. Ils rendent les petits garçons trop efféminés. Ils entraînent des développements sexuels précoces…

    Il est vrai que les œstrogènes-like présents dans les aliments et les boissons provoquent des perturbations hormonales.

    Mais ce qui m’empêche personnellement d’accorder trop de crédit à ces rumeurs anti-soja, c’est que les œstrogènes-like sont aujourd’hui partout !

    Pour commencer, il y en a depuis toujours dans le lait maternel… même lorsque la maman ne consomme pas de soja. Alors, bien sûr, lorsqu’elle en consomme il y en a un peu plus.

    Mais, comme je l’ai dit, les substances œstrogènes-like se retrouvent dans beaucoup d’autres produits : la bière, le houblon, le blé, l’orge, l’avoine, le riz, les graines de lin, les graines de tournesol, le fenouil, les betteraves, le persil, les petits pois, les carottes, les poivrons, les aubergines, les concombres, les pommes de terre, la citrouille, la luzerne, les pommes, les cerises, les dattes, les papayes, les prunes, les grenades, les tomates, l’huile d’olive, l’ail, les olives, les haricots rouges, la levure, les produits laitiers, les viandes, le ginseng, la réglisse, la sauge…

    Pire encore, la pilule contraceptive et quelques autres médicaments, les polluants organiques persistants, les pesticides, les détergents, les matières plastiques, les cosmétiques, parfums et crèmes solaires, etc., regorgent de perturbateurs endocriniens œstrogènes-like qui, eux, ne sont pas dégradables comme ceux des aliments, et qui, non contents de polluer directement le genre humain, s’en vont dans les eaux des rivières et des océans perturber les hormones des poissons et autres crocodiles ou ours blancs.

    Leur sont actuellement reproché : déficits de virilité et de fertilité chez les hommes, puberté précoce chez les filles, anomalies génitales chez les bébés, accouchements prématurés, altérations de la thyroïde, diabètes, obésité, allergies, asthmes, cancers…

    Alors, même si, au sein de votre alimentation, le soja est effectivement une source d’œstrogènes dont une partie se retrouvera dans votre lait, rendez-lui sa juste place et ne vous en inquiétez qu’à partir du moment où vous aurez chassé de votre environnement tous les dangereux polluants cités plus haut.

    Ceci ne veut pas dire qu’il faille abuser du soja et de ses dérivés. En toutes choses, la modération est le plus sûr garant de la santé. Si vous avez le sentiment de manger trop de soja et de tofu, diminuez votre consommation. Remplacez le lait de soja par d’autres laits végétaux contenant un peu moins d’œstrogènes-like, variez les sources de protéines…

    Mais surtout n’oubliez pas cette vérité fondamentale : le plus grand danger du lait de soja réside dans la croyance qu’il vous apporte du calcium. Ce n’est pas parce que nous lui avons donné le nom de « lait » qu’il remplace le lait de vache. Pour le calcium, rien ne vaut le lait d’amande ou de quinoa.

    Quant à la santé de votre enfant, tant que vous ne le nourrirez pas de manière conventionnelle, avec des produits de supermarché, ce n’est pas un léger excès de soja bio qui la mettra vraiment en péril.

    A coup d’eau du robinet, de petits déjeuner pain-beurre-confiture, de conserves, de viande, de baguettes et de pâtisseries, de bonbons et de chewing-gums, un enfant dit « normal » avale chaque jour plus de 80 substances chimiques hautement néfastes, dont une confortable proportion d’œstrogènes-like des plus artificiels, au regard desquels le grand méchant soja fait figure de petit chaperon rouge ! 

    Prolapsus


    Bonjour,

    Mon accouchement il y a 16 ans m'a provoqué un Prolapsus mais avec le temps je ressens de plus en plus le poids de mon utérus. Après une première opération ratée il y a 14 ans je n'ai aucune envie de repasser sur la table d'opération. Que puis-je prendre pour soulager cette affection ?

    Elisabeth P.

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    Elisabeth, bonjour,

    Navré de ne pouvoir vraiment répondre à votre question, mais même un médecin ne saurait rien vous prescrire sur la seule base des indications données dans les quelques lignes que vous nous avez envoyées.

    L’état que vous nous décrivez et ses conséquences actuelles sur votre organisme, 16 ans après l’origine du problème, sont trop individuels pour être traités d’une manière standard.

    Je pourrais bien vous communiquer les conseils génériques de Pommier (Sepia officinalis 7CH, 5 gr 1 fois toutes les deux semaines ; Lappa major D3 et Fraxiunus americanus D3, 10 gouttes du mélange avant le repas de midi ; Sepia composé, 10 gouttes avant le repas du soir ; Helionas dioïca 5CH et Nux vomica 5CH, 2 gr de chaque une fois par jour), mais vous savez bien que le principal intérêt de l’homéopathie consiste en un traitement personnalisé. On ne soigne pas une maladie mais un patient.

    Aussi vous faut-il impérativement consulter un médecin, homéopathe de préférence (ou encore un ostéopathe), et qu’il procède à un examen approfondi. Ce n’est qu’à cette condition, en toute connaissance de l’ampleur du prolapsus et de ses conséquences exactes, qu’un traitement et des soins pourront vous être prodigués.

    J’en profite pour rappeler à nos lecteurs un détail d’une importance capitale : je ne suis pas médecin mais journaliste. Je suis donc en mesure de répondre à des demandes d’information au sujet des aliments bio, des produits diététiques, des compléments nutritionnels et des médecines douces, mais en aucun cas de vous offrir des consultations en ligne et de vous prescrire des traitements personnalisés. Sachant de surcroît qu'aucun traitement personnalisé ne peut être prescrit sans une consultation en bonne et due forme. 

    Rien n’empêche d’ailleurs nos lecteurs de me poser des questions dans le domaine médical. Mais pas n’importe lesquelles ! 
    Ainsi, quand on me demande par exemple quels sont les lithothérapiques listés par Max Tétau pour traiter les rhino-pharyngites à répétition, je peux tout à fait vous transmettre l’info. 
    Mais malheureusement lorsqu’on m’expose en quelques mots un cas personnel en espérant une prescription, je suis au regret de décliner l’invitation… 

    Jean-Baptiste Loin

    mardi 21 juin 2011

    Maladie de Lyme

    Bonjour,


    J’ai la maladie de Lyme. Que prendre et quel médecin aller voir ? Merci.
    J’ai aussi un début de diabète.


    Franca C


      
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    Franca, bonjour,


    La médecine allopathique n’est pas seulement peu performante dans ce domaine mais aussi particulièrement iatrogène.


    Pour cette raison, si, après avoir subi une ou plusieurs antibiothérapies vous n’avez pas obtenu les résultats escomptés, vous auriez tout intérêt non seulement à préférer essayer l’aromathérapie pour traiter votre maladie de Lyme, mais également à drainer votre foie et à rétablir votre flore intestinale, tous deux mis à mal par les antibiotiques.


    Dans cet objectif de réparation hépato-intestinale, le mieux est d’adopter un régime léger en insistant sur des spécifiques comme : blé, artichaut, asperge, aubergine, carotte, céleri, cerfeuil, chicorée sauvage, endive, chicorée frisée, scarole, cresson, haricot vert, laitue, persil, pissenlit, radis noir, raifort, poireau, rhubarbe, avocat, cassis, cerise, citron, coing, fraise, groseille, myrtille, olive, orange, pamplemousse, pomme, prune, raisin, levure maltée.


    Bien sûr, tant pour régénérer votre foie et vos intestins, que pour ne pas affaiblir plus encore votre système immunitaire, il est recommandé d’exclure radicalement les alcools et boissons fermentées, les graisses animales, sauces, crèmes, beurres, fromages gras, viandes grasses, charcuteries, café, thé, chocolat, épices, pain blanc et farines blanches...


    Au plan de la phytothérapie hépatique, sont conseillées des tisanes d’artichaut, boldo, camomille, grande centaurée, chardon-Roland, marrube blanc, pissenlit, romarin, véronique.


    Enfin, deux compléments pourront venir en aide à votre foie et à vos intestins : la silymarine (pour le foie) et les ferments probiotiques (pour la flore intestinale).


    Par ailleurs, rien ne vous empêche, non plus, de stimuler votre système immunitaire avec des compléments nutritionnels classiques, comme : Shiitake, Maïtake, Reishi, Alkyl-glycérols, Vitamine C, etc.


    Une fois toutes ces précautions de fond prises, c’est l’aromathérapie que les naturothérapeutes proposent habituellement pour tenter d’éradiquer la maladie de Lyme proprement dite.


    Il existe d’ailleurs plusieurs formules intéressantes à base d’huiles essentielles :


    1/ Faire préparer en pharmacie spécialisée, dans des gélules, un mélange à parts égales, avec : Origanum heracleoticum, Melaleuca alternifolia et Eugenia caryophyllus.


    2/ Préparer un mélange avec : Cannelle de Chine (dix gouttes), Verveine citronnée (dix gouttes), Camomille noble (vingt gouttes), Eucalyptus à cryptone (vingt gouttes), Ajowan (vingt gouttes). Puis prendre deux gouttes de ce mélange dans un peu d’huile trois fois par jour pendant deux semaines.


    3/ Mais il existe aussi une solution prête à l’emploi : le « Tic-Tox ». Originellement prévu pour être appliqué par voie cutanée immédiatement après la morsure, cet étonnant produit à base de propolis et d’huiles essentielles de Camomille sauvage, de Sariette, etc., s’est également avéré capable de guérir la maladie de Lyme déjà installée. Il suffit, pour cela, de consommer le Tic-Tox par voie orale, à raison de trois à cinq gouttes par jour pendant deux mois (les premiers résultats devant commencer à se faire sentir dès la troisième semaine).


    Vous trouverez le Tic-Tox chez :
    Exwarim-CHDV
    Bellevue 7 - CP 130
    CH-2074 Marin - Suisse
    Tél. 00 41 32 755 71 55


    Ou, en France, chez :
    Nutrivital
    4, rue Foch - 67450 Mundolsheim
    Tél : 03 88 69 11
    Email : infos@nutrivital.fr


    Enfin, au cas où vous préfèreriez, à juste titre, les prescriptions d’un médecin compétent aux formules toutes prêtes (si bonnes soient-elles mais toujours susceptibles de ne pas correspondre exactement à votre cas personnel), je ne pourrais que vous recommander aux bons soins du Docteur Pénoel, spécialiste incontesté de l’aromathérapie quantique en France, ou à l’un de ses élèves.


    Vous pourrez lui laisser un message expliquant votre cas sur le site de son école :
    http://www.ecolepenoel.com/fr/,
    ou sur celui d’Osmobiose :
    http://www.osmobiose.com/


    Par ailleurs, au cas où vous jugeriez utile de faire procéder à une analyse aromatograhique (qui vous permettra de définir in vitro quelle huile essentielle a le plus d’impact sur votre agent infectieux), contactez par exemple :
    Laboratoire Risse-Verseau
    18 rue Théodule-Ribot - 75017 Paris


    Quant à votre diabète débutant, le meilleur conseil qu’on puisse vous donner est évidemment de ne pas le laisser évoluer. Là encore, les solutions naturelles sont nombreuses. Voyez pour cela mon ebook : « Comprendre et soigner naturellement le diabète » que vous téléchargerez ici.


    Jean-Baptiste Loin