lundi 23 mai 2011

La spondylarthrite ankylosante


Bonjour, 

Pourriez-vous me dire s'il existe une plante miracle pour atténuer les douleurs de la spondylarthrite ankylosante ? 

Merci

Jean et Yvette P.

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Jean et Yvette, bonjour, 

En cas de rhumatisme inflammatoire et notamment de polyarthrite rhumatoïde ou de spondylarthrite ankylosante, la phytothérapie rénovée (disponible en pharmacie) conseille d’associer Ribes nigrum bourgeons D1 et Ampelopsis weitchii bourgeons D1, à raison de cinquante gouttes trois fois par jour, un jour l’un, un jour l’autre, notamment dans les cas où les déformations sont importantes ; ou encore Rubus fructicosus jeunes pousses D1 et Vaccinium vitis idaea bourgeons D1.

Mais en dehors des plantes, deux grands remèdes naturels sont aussi capables d’améliorer la spondylarthrite ankylosante : la prégnénolone et le concombre de mer. 

Concernant tout d’abord la prégnénolone (disponible sur Internet), des études de 1950 avaient déjà démontré son intérêt dans le traitement des rhumatismes. Malheureusement, ces études ont été interrompues par la découverte de la cortisone. Toutefois, certains éléments de connaissance demeurent acquis et nous permettent de penser que la prégnénolone reste une alternative naturelle des plus prometteuses dans la lutte antiarthritique.

Deux premières études avaient notamment montré que la prise de prégnénolone améliorait la spondylarthrite ankylosante. Une autre étude a prouvé que l’injection de cinquante à deux cents milligrammes aboutissait à une amélioration clinique et à un sentiment de bien-être en seulement quelques jours sur des malades arthrosiques. Un petit nombre d’entre eux ayant même bénéficié d’une totale disparition des symptômes. 

Ces données brutes doivent cependant s’assortir de divers bémols, à commencer par une efficacité qui, dans tous les cas, reste limitée à la durée du traitement, puisque les symptômes revenaient généralement dès l’arrêt de la prise de prégnénolone.

D’autre part, cette hormone est d’autant plus efficace que les lésions sont inflammatoires et relativement récentes. Malheureusement, lorsqu’il y a peu d’inflammation et que le rhumatisme est installé de longue date, les résultats sont beaucoup plus mitigés. 

Toujours est-il que, dans tous les cas, le malade ressent dès les premiers jours de traitement une agréable sensation de bien-être souvent accompagnée d’une amélioration de l’appétit.

Quant au concombre de mer, quelquefois proposé dans les boutiques asiatiques ou sur Internet, sous forme de complexes enrichis de certains synergiques comme l’EPA, le Cat’s claw ou la reine des prés, il est employé depuis des millénaires par les chinois pour calmer les douleurs rhumatismales. Mais, plus récemment, un médecin américain a publié des résultats remarquables concernant le traitement de la spondylarthrite ankylosante à l’aide de cette holothurie, observant à moyen terme une disparition de la douleur, de l’inflammation et du gonflement des tissus. 

Son seul défaut est qu’il est difficile à trouver ! 

Jean-Baptiste Loin

La Serrapeptase

Bonjour,


J'aimerais connaître votre avis sur la serrapeptase qui fait fureur aux Etats Unis.


Merci pour votre réponse.


Michel M.


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Michel, bonjour,


Effectivement, la serrapeptase est un des compléments nutritionnels les plus prometteurs du moment.


Cette enzyme protéolytique, produite par la bactérie Serratia qui vit dans l’intestin du ver à soie, a démontré ses effets bénéfiques dans une quarantaine d’études cliniques et été utilisée avec succès depuis plus de trente ans en Europe et en Asie pour diminuer la douleur, l’inflammation et les sécrétions excessives de mucus.


C’est en absorbant tous les tissus organiques morts que cette enzyme libère le ver à soie de son cocon. Or, les caillots sanguins, les couches fibreuses qui constituent la plaque d’athérome ou les kystes sont également des tissus morts que la serrapeptase peut digérer.


Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le médecin allemand Hans Nieper l’a souvent utilisée pour traiter des obstructions artérielles. Il conseille notamment d’employer cette enzyme dans les cas d’occlusion des carotides lorsque les techniques chirurgicales traditionnelles sont trop risquées. Ce choix s’avère d’ailleurs généralement rentable, puisque les examens Doppler réalisés après un an de traitement montrent une excellente amélioration de la circulation sanguine dans les carotides.


A la suite du docteur Hans Nieper, beaucoup de naturothérapeutes indiquent donc ce précieux complément nutritionnel pour prévenir l’athérosclérose et, conséquemment, les infarctus ou les accidents cérébraux vasculaires qui en découlent.


Non seulement la serrapeptase s’attaque aux tissus morts mais aussi à la résistance des bactéries dans la mesure où elle digère le film protecteur dont celles-ci s’entourent pour contrer les effets des agents antimicrobiens provenant du système immunitaire ou d’un traitement antibiothérapique.


De nombreuses expérimentations scientifiques ont été menées sur divers antibiotiques tels que l’ofloxacine, la céphalexine et le céfotiame, à l’issue desquelles les chercheurs ont conclu que cette enzyme pouvait bien être la solution pour potentialiser l’antibiothérapie et résoudre le problème de la résistance des bactéries aux antibiotiques les plus utilisés.


Mais la serrapeptase a surtout pour vertu de réduire l’inflammation. Les études cliniques ont effectivement largement montré qu’elle agit avec efficacité dans tout un éventail de maladies inflammatoires et, plus spécifiquement, pour traiter les œdèmes consécutifs aux traumatismes. Elle possède en fait des propriétés anti-inflammatoires et antidouleur similaires à celles des salicylates, de l’ibuprofène et des anti-inflammatoires non stéroïdiens.


En Allemagne, d’ailleurs, et dans divers autres pays d’Europe, la serrapeptase compte parmi les traitements officiels de l’inflammation et des enflures traumatiques. Des études ont démontré que ce complément nutritionnel pouvait diminuer l’enflure de 50% à lui seul et en trois jours à peine, alors que, dans le même temps, le groupe témoin ne montrait strictement aucune amélioration. Parallèlement, bien sûr, la douleur liée à l’enflure disparaissait beaucoup plus rapidement, et prenait même totalement fin après à peine dix jours de traitement.


Le mode d’action de cet étonnant médicament se résume en trois points : tout d’abord, il réduit l’exsudation, puis il inhibe la libération des médiateurs inflammatoires, et enfin il fragmente les agrégats de fibrinose, favorisant ainsi le drainage des tissus malades et, par la même occasion, leur réparation.


La serrapeptase est, d’autre part, utilisée avec succès dans le traitement de maladies inflammatoires du nez, des oreilles et de la gorge. On a, en particulier, reconnu son intérêt dans le traitement des sinusites chroniques où elle améliore l’élimination du mucus. Dans le cadre du traitement de la sinusite chronique, la serrapeptase fait donc indéniablement partie des meilleurs traitements naturels existant actuellement, puisqu’en un mois elle réussit non seulement à réduire la viscosité du mucus nasal et à améliorer l’élimination des sécrétions broncho-pulmonaires, mais aussi à diminuer la douleur, la quantité et la purulence des sécrétions et divers autres problèmes associés à cette maladie chronique comme la dysphonie, la difficulté à avaler, etc.


De la même manière, les laryngites et rhinopharyngites catarrheuses s’améliorent rapidement en trois ou quatre jours.


Presque miraculeux, le traitement de ces maladies ORL par la serrapeptase a été évalué comme excellent chez 93% des patients.


Enfin, dans le traitement de la maladie kystique du sein, les résultats d’une étude portant sur soixante dix patientes font état d’une efficacité de la serrapeptase encore appréciable puisque des améliorations modérées ont été observées sur 85% des patientes, par rapport à 60% de bons résultats dans le groupe placebo, et des améliorations marquées chez 23% des patientes, par rapport à 3% seulement chez celles sous placebo.


Même si de tels résultats ne sont pas aussi spectaculaires que dans le cas des maladies ORL, c’est au bout de quelques jours seulement que le traitement de la maladie kystique du sein par la serrapeptase réussit à évoluer vers une amélioration des divers symptômes, et notamment de la douleur et de l’engorgement mammaire.


Jean-Baptiste Loin

dimanche 22 mai 2011

L'histoire de la Zéolite


Bonsoir,

Merci pour vos précisions sur la Zéolite.

Une question supplémentaire à plusieurs étages : on dit que ce minéral a été utilisé dans diverses pharmacopées depuis des siècles, mais sous quelle forme ? Quel(s) type(s) de zéolite(s) étai(en)t utilisée(s) ?  

Dispose-t-on de traces écrites précisant comment la zéolite était récoltée, préparée, conditionnée, administrée, dans les temps anciens ?

Cordialement

Régis J.

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Régis, bonjour,

Navré, mais l’objet de ce blog est de répondre aux questions pratiques concernant la santé et les produits bio ou diététiques… et non à celles relatives à l’histoire, domaine dans lequel je n’ai d’ailleurs jamais excellé. Peut-être s'étoffera-t-il dans un futur proche du concours d'un historien spécialisé dans les médecines naturelles. En attendant je ne peux vous éclairer personnellement. 

Vous pourrez néanmoins peut-être trouver des éléments de réponse en suivant ces liens : 


Jean-Baptiste Loin