jeudi 16 décembre 2010

Graines germées et laits végétaux

J'ai entendu parler des graines germées, je souhaiterais en savoir plus sur leurs bienfaits ainsi que sur leurs utilisations.
Sont-elles juste pour les végétariens ?
A partir de quel âge les enfants peuvent ils en manger ? Peut-on les consommer tous les jours ?

Je souhaiterais aussi savoir les bienfaits ainsi que la différence entre chacun de ces laits :  lait de soja,  lait de riz,  lait d'amande. Sont-ils des substituts du lait de vache ?
Est ce que les enfants de moins de 1 an peuvent en consommer ?
Je tenais à vous féliciter pour votre site, il est vraiment très enrichissant.

Céline M.

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Céline bonjour,

 
Question N°1 : les graines germées
 
La première vertu des graines germées est de nature énergétique. La quantité exceptionnelle de vitamines et de minéraux qu’elles renferment les placent indéniablement parmi les aliments les plus énergétiques.
 
La seconde est qu’elles sont très digestes grâce à leur richesse en enzymes.
 
Elles ne sont évidemment pas réservées aux végétariens, et il est tout à fait conseillé d’en consommer tous les jours en petites quantités pour renforcer l’apport en micro nutriments et combler un certain nombre de carences ou de subcarences.
 
Elles sont d’ailleurs spécialement indiquées en période de croissance, de convalescence, de grossesse et d’allaitement, de vieillesse ou de maladie.
 
Le bébé peut commencer à en consommer dès l’âge de sept mois, quand l’intestin a atteint la maturité nécessaire pour la digestion des céréales.
 
Seule précaution à prendre : les personnes aux intestins sensibles ou celles qui ne consomment pas de légumes crus de manière habituelle les introduiront très progressivement, de préférence en mélange avec des légumes lacto-fer¬mentés, comme la choucroute crue.

 
Question N°2 : les laits végétaux
 
Les laits de soja, de riz, de blé, d’orge, d'amandes, de noisettes, d’arachides ou d'avoine, ou encore les laits végétaux mixtes, natures ou parfumés à la vanille ou au chocolat, possèdent une grande richesse nutritionnelle, alliée à une absence de toxicité, et, pour ces raisons, s’avèrent adaptés aussi bien aux nourrissons qu’aux enfants, aux adultes et aux personnes du troisième âge.
 
A condition, bien sûr, d'être de qualité biologique, ils ne contiennent aucun germe microbien, ni aucun des antibiotiques, hormones et vaccins administrés aux vaches laitières, sont digestes et n'occasionnent pas la fameuse « fermento-putrescence gastro-intestinale » dénoncée par les naturopathes, n’entraînent pratiquement jamais d’allergies, sont riches en acides gras insaturés, en protéines de qualité et en lécithine, et possèdent une grande richesse vitaminique et minérale.
 
Ce ne sont pas des substituts du lait de vache pour la bonne raison qu’ils lui sont infiniment supérieurs dans la mesure où ils ne présentent aucun de ses défauts.
 
Toutefois, à l’usage des nourrissons, il faut savoir que les laits végétaux ne doivent jamais être utilisés en exclusivité car aucun ne remplace totalement le lait maternel. Il est donc préférable de les donner en alternance, afin de profiter des propriétés spécifiques de chacun.
 
Le lait de soja, le plus connu, est évidemment sans lactose ni cholestérol, tout comme les autres laits végétaux, mais il présente aussi toutes les vertus thérapeutiques du soja… sans les flatulences que la légumineuse peut occasionner.
Il contient notamment les fameux phyto-œstrogènes si utiles lors de la ménopause puisqu’ils évitent les bouffées de chaleur et de nombreux problèmes comme l’ostéoporose ou les troubles cardio-vasculaires. Les risques d’ostéoporose, notamment, sont notablement réduits puisque le soja diminue la perte de calcium par voie urinaire, tout en accroissant la densité osseuse. Quant aux maladies cardio-vasculaires, elles ne peuvent que diminuer dans la mesure où le lait de soja, riche en acides gras insaturés et pauvre en acides gras saturés, a un effet hypocholestérolémiant. On a même constaté que la diminution du mauvais cholestérol était huit fois plus grande chez les consommateurs de soja, que chez les non-consommateurs.
Sur certains cancers hormonodépendants, enfin, les isoflavones contenus dans le lait de soja semblent bien avoir un rôle protecteur.
 
Le lait de riz fut la première alternative au lait de soja présentée en magasin de diététique, sans doute à cause de la teneur en sucres de cette céréale et de la saveur douce qu’elle conférait au lait. Par conséquent idéal pour le petit déjeuner ou pour les sportifs, le lait de riz est énergétique, assez léger et très désaltérant, mais sera toutefois contre-indiqué en cas de constipation. On le trouve actuellement décliné en plusieurs versions : nature, vanille, chocolat, amande, noisette, etc., que l’on boira pures ou que l’on utilisera pour la confection de milk-shakes.
 
Le lait d'avoine, particulièrement riche en protéines et en hydrates de carbone, est tout à fait indiqué en hiver puisqu’il est à la fois réchauffant et énergétique.  Idéal pour faire un bon porridge, on peut aussi le consommer tel quel, dans sa version nature ou parfumée, ou encore mélangé à des laits de riz, ou encore de riz et de soja, formules très complètes et équilibrées.
 
Le lait d'amandes, lui, est un pur délice ! Très riche en protéines, calcium et phosphore, il est tout spécialement conseillé en cas de grossesse et aux enfants. On le trouvera tout prêt en bricks, ou à préparer, sous forme de poudre.
 
Le lait de noisettes, enfin, bien que contre-indiqué en cas de prise de poids ou, a fortiori, d’obésité, est aussi délectable que le lait d’amandes, et se consomme volontiers au goûter.

Jean-Baptiste Loin

Aspartame

J’aurais une question au sujet de votre newsletter sur l'aspartame.
Y a -t-il de l'aspartame dans le coca sans sucre ?
Continuez à nous informer c'est toujours avec plaisir que je lis vos messages.

Christine

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Christine bonjour,

Une petite mise au point s'impose ici. Ce blog est destiné à apporter des réponses concernant les produits de la bio et des médecines douces et non de ceux de l'industrie alimentaire. 



Dénoncer globalement les méfaits d'un poison comme l'aspartame est une chose ; s'étendre sur la composition des milliers de produits de supermarché qui en contiennent en est une autre. Une autre qui sera beaucoup plus du ressort des diététiciens et nutritionnistes "officiels" chargés de vous dire comment minimiser les dégâts de santé lorsque vous continuez de vous alimenter avec les poisons de l'industrie.


N'ayant personnellement plus avalé la moindre aspirine ni le moindre soda depuis des décennies, et ne faisant pas partie des nutritionnistes "officiels", je dois bien avouer ne rien connaître aux cocas. Le seul souvenir qu'il m'en reste est cette formule en usage autrefois chez des professeurs de naturopathie comme Marchesseau, formule certes humoristique mais néanmoins révélatrice du point de vue de la naturo concernant les sodas,  selon laquelle : "si vous consommez des drogues, des alcools, du tabac et des sodas, arrêtez d'abord les sodas !"


Il n'y a en effet pas que l'aspartame qui soit à craindre dans ce genre de produits. Et la seule information fiable qui puisse décemment vous être donnée ici est qu'il vaut mieux les expulser définitivement de votre univers.

Jean-Baptiste Loin

mardi 16 novembre 2010

Le son d'avoine

Ces derniers mois, j’entends beaucoup parler du son d’avoine, comme ayant des vertus amincissantes, mais je m’interroge car le son d’avoine est très souvent accolée aux régimes très tendances du moment.

Qu’en est-il exactement ? Pouvez-vous m’apportez votre avis éclairé sur le sujet ?

Bien à Vous.

Florence
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Florence, bonjour,

Le son d'avoine est extrêmement riche en fibres. Or, les fibres ont comme propriété de ralentir l'assimilation des glucides. Il faut savoir que plus les glucides se digèrent rapidement, c'est à dire passent sans attendre  dans le sang, plus on dit que leur index glycémique est élevé. Les céréales et farines raffinées, n'ayant plus de son, présentent des index glycémiques très élevés. Les sucreries aussi, bien sûr.

Notre alimentation moderne est très riche en glucides à index glycémique élevé. Il en résulte une sollicitation très fréquente du pancréas. Celui-ci fabrique de l’insuline en grandes quantités chaque fois que d’importantes doses de glucides passent dans le sang. L’insuline finit par provoquer une résistance de la part des membranes des cellules du corps entier, résistance qui imperméabilise les cellules et rend de plus en plus difficile leur nutrition.

Bref, plus on absorbe de glucides, plus l’insulinorésistance augmente, et moins les glucides parviennent à pénétrer dans les cellules. Les glucides restent donc dans le sang, qui les amène au foie, qui les transforme en lipides, c'est-à-dire en graisses. Et c’est ainsi qu’on prend du poids !

Inversement, pour perdre du poids il suffit souvent de diminuer l’index glycémique de nos aliments, soit en sélectionnant uniquement des aliments à faibles index glycémiques, soit en ajoutant des fibres à la ration alimentaire.

Mélanger du son d'avoine au repas est donc une excellente méthode pour abaisser l'index glycémique de notre alimentation, réduire conséquemment la production d’insuline, rendre les cellules capables d’absorber à nouveau les glucides, et ainsi fermer la source de la fabrication des graisses.

Le son d’avoine étant une des fibres les plus hypoglycémiantes (l’avoine elle-même est hypoglycémiante), on le conseille avec raison plus fréquemment que le son de blé.

Toute personne désireuse de conserver ou retrouver la ligne devrait en faire une consommation régulière. D’autant que, comme toutes les fibres, il combat la constipation et le cholestérol, et prévient aussi bien le diabète que les hémorroïdes, les calculs biliaires et, bien sûr, l’obésité.

Jean-Baptiste Loin

samedi 30 octobre 2010

Mégamine et zéolite


Bonjour,

J'aimerais avoir plus d'informations sur la zéolite, pouvez vous répondre à mes questions?

- A quelle concentration peut-elle rentrer dans l'alimentation? Quel chemin suit-elle dans le corps humain? Comment est elle éliminé?

- J'ai entendu dire qu'en contact de l'eau, une réaction exothermique se produisait... Sachant que le corps humain est composé à 60% d'eau, y a t il un risque pour la personne qui la consomme? De combien est l'élévation de la température?

Merci d'avance des réponses que vous pourrez m'apporter,

Cordialement,

Marie B.



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Bonjour Marie,

Reprenons chacune de vos questions, une à une.


A quelle concentration peut-elle rentrer dans l'alimentation ?

Il faut naturellement s’en tenir à la posologie indiquée, celle-ci variant en fonction de la qualité de la zéolite. Il en existe en effet différentes sortes, plus ou moins micronisées. Elle se présente également sous différentes formes : en poudre, en gélules, en liquide... Il existe même une nano zéolite particulièrement puissante, à n’utiliser, à mon avis, que sous surveillance médicale... voire à éviter car on ne connait pas encore vraiment tous ses effets.


Quel chemin suit-elle dans le corps humain ?

Tout dépend, bien sûr, du mode d’absorption. N’oublions pas qu’on peut l’utiliser par voie externe, en applications cutanées à visée dermatologique, mais aussi l’injecter.

Pour ce qui concerne la voie orale, la mégamine travaille avant tout au niveau du tube digestif, qu’elle détoxique vraiment en profondeur, mais pas seulement puisqu’on observe des améliorations aux niveaux circulatoire, cardiaque, sanguin, pulmonaire, rénal et hépatique. Bref, en plus du système digestif, partout où le sang passe, la mégamine agit.


Comment est-elle éliminée ?

Essentiellement, bien sûr, par les selles. Mais pour ce qui concerne la mégamine qui va déloger les métaux lourds dans les milieux extra et intra cellulaire, cela passe par le sang, puis le foie, puis le système biliaire et enfin les intestins qui finissent par évacuer mégamine et  toxiques par la voie la plus naturelle qui soit.

Il va sans dire qu’une détoxication intestinale demande beaucoup moins de temps (2 à 3 semaines) qu’une détoxication complète de l’organisme, variable selon les cas. Cela dépend aussi de la qualité de la zéolite. Dans tous les cas, il est conseillé d’agir progressivement et avec prudence afin d’éviter des crises de détoxification trop violentes. Une détoxification classique devrait d’ailleurs toujours précéder la cure de détoxication par la zéolite.


Y a-t-il un risque pour la personne qui la consomme ? De combien est l'élévation de la température ?

L’élévation de température est négligeable, vu les quantités généralement absorbées. Le seul risque, on l’a dit, est celui d’une détoxication trop rapide.

Bien employée, c'est-à-dire avec progressivité et accompagnée d’autres compléments nutritionnels, aidant notamment à l’évacuation des selles, la zéolite n’a été, jusqu’à présent, que bénéfique aux malades et aux personnes souhaitant éliminer les métaux lourds. Par ailleurs, son innocuité a plus d’une fois été démontrée. 







Jean-Baptiste Loin